The sacred art of the ori*
A Yoruba heritage.
Connecting people with art – on spiritual level.
Je suis fan d’art, plus particulièrement de dessins, et encore plus lorsqu’ils racontent une histoire. Les musées et leurs nombreuses collections me fascinent et je pourrais passer des heures entières à admirer un tableau en laissant chaque élément de ce dernier me « parler ».
Petite, j’avais soif de dessins, d’histoires qui me raconteraient la mienne. Je grandis en apprenant et en découvrant des bouts de mon histoire, de ma culture mais beaucoup plus celle des autres. Les musées dans lesquels je passe à présent des journées entières me nourrissent mais ne me rassasient pas. Oui j’ai une faim d’ogre lorsqu’il s’agit de mon histoire, de celles de mes ancêtres.
C’est en écoutant un podcast de Ted Talks que j’ai décidé d’écrire cet article. Pas parce que je voulais parler d’une personne qui a le vent en poupe, mais parce que je fus touchée par ses mots. Ecouter (audio uniquement) un artiste parler de son art peut très vite devenir soporifique (pour certains). Mais il a su me captiver et avant même d’avoir vu une seule de ses créations, je savais que j’allais les aimer. Et cela pourrait s’expliquer par un mot : ancestral.
Son nom : Laolu Senbanjo.
Son moto : ‘Everything is My Canvas’.
Son challenge : Faire découvrir l’art africain (au monde).
« If I know Picasso’s life story, why shouldn’t you know mine ? »
Son support & outil de prédilection : La peau – le charbon.
Son style : Afromysterics – l’art au travers de thèmes africains, de motifs et de traditions – « The mystery of the African thought pattern ».
Son « sacred art of the ori » dépasse les contrées de l’art classique. C’est une fusion, un échange spirituel, symphonique, entre lui et ses muses pour faire ressortir leurs histoires, blessures, beautés sous forme de motifs à inspiration ancestrale voire « divine » (divinités africaines). L’art ici devient presqu’un rite ancestral, un ensemble de traditions ramenées au présent, racontées, partagées entre Laolu et sa muse.
https://www.instagram.com/p/BWGm_d1hdjf/?taken-by=laolunyc
Pourquoi c’est un de mes coups de cœur Munabees ?
- Ses œuvres avant tout. Ses peintures sont comme des bouquins à feuilleter, à déchiffrer, à lire, dévoilant chapitre après chapitre des bouts de sa culture, des bouts de lui ou des histoires qu’il veut raconter, des combats qui lui tiennent à cœur. Ses motifs me parlent, me font voyager, et m’emmènent où je suis née mais souvent bien au-delà comme un voyage spatio-temporel.
- Sa volonté de faire découvrir au monde une partie de l’art et de l’histoire de l’Afrique.
- Son parcours : avocat de formation, il a choisi la vie d’artiste comme métier défiant cette voie dictée par les désirs de son père, de sa famille. Il a choisi la voix et la voie qui l’appellent malgré les difficultés.
C’est pour ça qu’il a mon respect et qu’il m’inspire et j’espère qu’il inspirera de nombreux jeunes.
« Just live your own truth. Just be yourself… »
« When you find your gift, you have to own it. »
Mais au fait de quelle contrée du continent vient-il ? Je pense que vous l’avez deviné. Toujours pas ? Allez un dernier indice en couleurs.
« Some people see things before they happen. Others watch things happen. While others are like, “What the hell happened ?” The question is — where do you want to be ? »
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Crédits :
- 99U
- OKAYAFRICA
- NYTIMES.COM
- LAOLU.NYC
- TED.COM